Au risque de me faire incendier par les lobotomisés du politiquemet correct, je reste très pessimiste quant à l'utilité de cette pétition qui en vérité n'incite qu'à exprimer son adhésion au consensus. Personne n'est pour la guerre: ni nous qui l'ignoront, ni ceux qui la déclarent, pas plus que ceux qui la font, encore moins ceux qui la subissent.
Depuis que l'homme existe, l'idéal n'a pas plus de pouvoir que le pouvoir n'a d'idéal.
La première panacée pour une nation mal dirigée est l'inflation monétaire, la seconde est la guerre. Les deux apportent prospérité temporaire et destruction indélébile. Les deux sont le refuge des opportunistes économiques et politiques.
Nous vivons dans un monde ou la personne Kantienne à laissé place a un capital humain à rentabiliser au risque de l'aliener, de le détruire, lui et le monde qi l'entoure.
Là où je veux en venir, c'est dire que les pétitions et autres expressions de notre soit disante liberté ne sont que des illusions politiques pour maintenir le peuple l'ignorance de son impuissance, et nous donner bonne conscience.
Ce qu'il faudrait véritablement pour instaurer une paix durable, ce serait concretement de renverser radicalement un système egoiste qui idolatre et sert l'argent pour un autre qui sert l'homme. Un renversement des valeurs donc, mais avant tout un renversement politique.
Je m'explique:
Nous en somme arrivé à un point ou on ne créé plus un produit pour répondre à un besoin, mais créons un besoins pour répondre à un produit (vendre) et nous offre une identité (un sens). D'ou le message d'arrière plan que l'on nous assène à travers chaque publicité: "jouis sans entraves et immédiatment", ou comme disait Sade: "N'ayez d'autre règles que celles de vos désirs, d'autres lois que celle de la nature, d'autres limites que celles de vos penchants". Voila ce qui s'inscrit dans l'inconscient collectif, la pulsion du tyran, l'instinctif, le reflexe se substituant à la réflexion, le dépensé au pensé. Dans cette logique, et Sade le précise: "la desctruction étant la loi première de la nature, rien de ce qui détruit ne serait être un crime".
Ce qu'il faut remettre en question, ce n'est pas notre intention (qui est générale, quoiqu'on en dise) à faire le bien, mais bien les logiques qui nous conduisent consciemment ou pas à détruire pour acquerrir.
Ces logiques en question ont pour corrélaire un système de pensée politique (=>économique) et aujourd'hui presque général: le consensus, c'est la dictature du "on" et le refus de la pensée, donc de l'action.
Il faut agir ! Comment ? Selon moi, par l'éducation, l'esprit critique, la prise de distance puis l'écriture, encore et encore...
Lorsqueje parle d'éducation, je ne parle pas du scolaire, de plus en plus tourné vers la rentabilité et l'utilité, et de moins en moins vers l'esprit critique et la liberté. Je parle de tout ce que nous pourrons apprendre en autodidacte, et que l'on ne nous apprendra jamais ailleur, justement parceque l'intellect est le moteur de la subversion.